Luminaires Art-Déco des années 30
Structures métalliques de formes géométriques
Raphaël Armand

Robert Mallet Stevens - DC Blanche

9, rue du Docteur Blanche – 75016 Paris


Architecte : Robert Mallet Stevens / Ferronnier : Jean prouvé / Verrier : Louis Barillet
Année de construction de l’édifice : 1927

Le bâtiment est inscrit sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 17 octobre 2000

Travaux de restauration

Maître d’ouvrage : Syndic de copropriété du 10, rue du Docteur Blanche
Maîtrise d’œuvre : Agence Micaux
Chef de projet ABF : Marie-Hélène Micaux
Période d’exécution : 2012/2013
Mission de l’entreprise Raphaël ARMAND : Restitution de l’ensemble des luminaires, cache radiateur, mains courantes et poignées de porte, restauration du grand plafonnier de l’entrée.


Historique

Immeuble construit entre 1927 et 1928 par l’architecte Robert Mallet Stevens.
Louis Barillet réalisa les vitraux de la montée d’escalier et le ferronnier Jean Prouvé, la rambarde.
Robert Mallet Stevens et sa famille l’ont occupé jusqu’en 1940. A son décès en 1945, son épouse, sa fille et sa petite fille l’ont occupé jusque dans les années 1950, période à laquelle chaque niveau d’habitation de l’ancien hôtel et de l’agence ont été vendu séparément.
En 1955, l’architecte Marty effectue des travaux de réfection du hall d’entrée de l’immeuble. L’ensemble des luminaires et des pièces d’ornementation de la montée d’escalier disparaîtront.


Intervenir dans un monument historique

Je devais dessiner et réaliser avec le plus de respect possible les luminaires et pièces de serrurerie (poignées, cache-radiateur) dans l’immeuble de l’architecte, dessinés par l’architecte Robert Mallet Stevens. Mon objectif était de respecter le caractère structurant de la cage d’escalier ainsi que de conserver les techniques de fabrication et les matériaux utilisés à l’époque de construction du bâtiment, tout en les adaptant aux normes de sécurité actuelles.


Étude, développement et réalisation

J’ai créé les luminaires et pièces de serrurerie pour le hall d’entrée et la cage d’escalier, suite à une étude approfondie à partir d’archives (photos et documents). L’ensemble des pièces d’origine ayant disparu, il m’a été indispensable d’étudier chaque objet en l’inscrivant dans son contexte historique. La fabrication des maquettes a permis de définir les bonnes proportions à partir des clichés réalisés pour la plupart en 1927. Ces relevés ont permis une vision synthétique des espaces et de leurs proportions, ce qui a été déterminant pour fixer les dimensions définitives de chaque appareil à fabriquer.


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